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Autres mots inconvenants à éviter

Aucun de ceux utilisés dans cette rédaction ne doit jamais être utilisé par vous : ils sont toujours extrêmement offensants pour celui qui les entend, et ce serait encore pire s’ils tombaient dans les oreilles d’une femme. Néanmoins, il se pourrait que vous les entendiez ici où là en milieu anglosaxon, de manière rarissime naturellement. Dans ce cas, il faut que vous les reconnaissiez, et sachiez dès maintenant qu’ils vous sont interdits. Les lecteurs non francophones sont priés de ne pas lire cet article : ils ne pourraient le comprendre, et en sortiraient légitimement offusqués.

Non French speaking natives, and especially Anglophones, are requested not to read any of the following, let alone comment. I am not responsible for the usage of such words by a minority of them, and I plead not guilty for informing my readers about all those profanities.

En dehors du mot « fuck » et de ses dérivés, traités dans un article différent, les Anglais et les Américains, et les autres aussi, utilisent parfois ces expressions qui vous sont interdites. J’insiste une nouvelle fois : leur caractère ordurier les rend irrecevables en globish, et leur compréhension serait incertaine dans nombre de contrées non anglophones. Ci dessous l’essentiel de ce vocabulaire proscrit :

« Shit », désigne la substance évoquée par un mot français attribué au Général Pierre Cambronne, mais que ce héros nantais démentit tout le reste de sa vie avoir jamais prononcé lorsque les Anglais lui demandèrent la reddition du dernier carré de la garde impériale à Waterloo. Il n’est pas impossible que leur chef, le Duc de Wellington, en apprenant la nouvelle, ait rétorqué de dépit : « oh, shit ! ». Mais l’histoire n’en a pas conservé la trace. Il aurait pu aussi dire « holy shit », plus violent, avec une trace de blasphème. L’adjectif « shitty » a naturellement été créé pour « cacateux », en plus tranché.

Sans précision de l’animal dont la production est ainsi évoquée, « shit » fait implicitement référence à l’ordure d’origine humaine. On le retrouve dans de nombreuses expressions :
- « eat shit ! », vigoureuse gastronomie conseillée, veut dire « laisse moi en paix ». En globish « would you please be kind enough to leave me alone ? »
- « eat shit and die! » : version encore plus directe « et que cette consommation entraîne ta disparition ! »
- « shit eating grin », difficile à comprendre, la dégustation étant certainement moins agréable que celle du foie gras de canard proposé par le Périgord, mais, après tout, chacun son goût, et les anglophones seront confirmés maîtres de leurs préférences culinaires. Littéralement : « sourire béat de coprophage repu ». En globish : « wide and happy smile ».
- « I’ll kick the shit out of you! ». Littéralement « à force de coups de pied, je vais finir par vous forcer à déféquer ». Signifie « je vais vous agonir et vous terrifier au point d’amener le relâchement du sphincter voisin de votre premier chakra ». Très figuratif… En globish « you are going to experiment difficulties with me »
- « you are full of shit! », assez proche de ce que Napoléon aurait déclaré à son ministre Talleyrand en lui expliquant ce qu’il était, enveloppé dans un bas de soie. Veut dire « tu es un imbécile ». En globish « come on, this is stupid »
- « the boss had a shit-fit », veut dire « le chef a eu une attaque de déjections », en français de tous les jours « il était vraiment en colère », et en globish : « the boss was very angry ».
- « I’ve had that shit up to here », avec la main portée au niveau du front, équivalent du français « j’en ai ras le bol », ou, comme l’on dit dans la Marine Nationale : « j’en ai ras le pompon ». En globish « I am sick and tired of this problem ».
- « he gave me a shit-load of it », ou « a shit-pot full of it » : « il m’en a servi une grosse quantité », en globish « he gave me a great many of them », ou « a great deal », selon que ce dont il s’agit peut être dénombré ou simplement mesuré.
- « shit or get off the pot! », en clair « exécute tes fonctions d’évacuation dans l’instant, ou bien libère ta place sur le vase de nuit », ou, comme l'on disait en 1944: "termine ta communication téléphonique avec Hitler, ou libère la cabine". Ceci veut dire « décide toi, il est grand temps ». En globish, rien d’aussi vulgaire, simplement : « it is time for you to make up your mind».
- « you, little shit-head ! », n’est pas vraiment méchant, et veut dire, avec une certaine condescendance, « tu es un idiot, et en plus une nuisance pour moi ».
- « don’t shit me… », pour « don’t lie to me, ne me mens pas ».
- « I don’t take shit from anyone », ou encore « I don’t take no shit from no one » avec une luxueuse triple négation, n’est pas une publicité pour des couches culottes destinées aux bébés, mais une déclaration signifiant : « je ne suis pas facile à rouler, I am not easily fooled ».
- « shit face » ne veut pas annoncer une ressemblance de configuration ou de couleur, mais annonce que la personne désignée était ivre. En globish "he or she was drunk».
- « shit city », la bonne ville de Paris, capitale de la France, en raison du danger de la circulation piétonnière sur ses trottoirs crottés, surtout pour des touristes étrangers qui n’ont pas l’habitude de regarder où ils mettent les pieds, ignorent que marcher dedans leur portera bonheur, et passent leur temps le nez en l’air à admirer des monuments qui méritent largement leur considération. Les alertes à ce genre de danger sont communiquées entre eux à voix basse avec l’expression « shit storm coming ! », annonçant l’ouragan qu’un toutou a laissé un peu plus loin devant une porte cochère, et que le maître a oublié de ramasser dans le sac idoine.
- « I don’t give a shit » pour « I don’t care » en globish, « çà m’est complètement équilatéral ».
- « the shit hit the fan » : quand elle arrive à heurter le ventilateur, à moins qu'il ne s'agisse du groupie fanatique d'un chanteur de rock and roll, également appelé "fan". C’est alors que les choses ont vraiment dégénéré, et que le chef ou l'interlocuteur s’est laissé aller à exprimer ses humeurs. En globish « things went completely the wrong way », ou quelque chose de proche. Noter que la sagesse populaire a raison de dire "whatever hit the fan is not then distributed evenly" (l'égalité ne préside pas la redistribution de ce qui a rencontré les pales du ventilateur, quelle qu'en soit la nature).

Parmi les excréments des animaux, la palme de l’usage revient au taureau avec « bullshit », suivi d’assez près par le cheval avec « horseshit ». L’un et l’autre se traduiraient par « foutaises, conneries, couillonades, etc,… ». « Bullshit » contient en plus une nuance de mensonge, d’invention tactique, qui remet en cause la sincérité et la crédibilité de son auteur. En globish, vous pourriez dire : « this is not true, this has no value, this is nonsense, etc,… »

Le mot « bullshit » vous permettra un effet oratoire plaisant sur un ami anglophone prétentieux. Vous lui posez une série de questions, auxquelles il ne trouvera parfois la réponse que si vous la lui soufflez :
- how do you call the excrement of the bull in English ? Réponse habituelle « bullshit », mais ce pourrait être aussi « dung » (la bouse)
- how do you call the excrement of the horse ? Souvent répondu « horseshit » (le crottin),
- how do you call the excrement of the sheep (mouton) ? Réponse correcte « droppings » (les crottes)
La question suivante est à adapter selon le domaine de qualification de l’interlocuteur. Imaginons que ce soit un chimiste. Vous lui demandez alors :
- « What is the result of a chemical reaction where you put formic acid on benzene at high enough a temperature ? » Réponse habituelle «Hell, I don’t know ! », d’ailleurs personne ne le sait, puisque c’est vous qui avez inventé une question dans un domaine où vous êtes ignare. Ceci vous permet votre perfide commentaire de conclusion : «Well, I am not surprised, it seems obvious that you are more competent in matters of bullshit than in chemistry ».

Parmi les innombrables expressions animalières, retenons en deux, séduisantes pour leur caractère imagé :
- « he is lower than whale shit », à traduire par « il en est rendu au trente-sixième dessous », pour la raison que peu de mammifères surpassent la baleine (whale) en profondeur de ses latrines sous le niveau de la mer. En globish, il vous suffira de dire « he is in a very bad shape, and extremely depressed ».
- « this was slicker than snail shit », aussi « slicker than snake shit » : littéralement « glissant mieux que la fiente d’escargot, ou de serpent ». Veut dire que tout a été très vite, comme sur une surface bien lubrifiée. Vous vous contenterez de « it went very smoothly ».

En substitution à la très fréquente interjection de dépit ou de colère « oh, shit ! » vous pouvez préférer « oh, piss ! », un peu moins banal, mais de sens voisin (et d’émission physiologique non moins voisine).

Autre expression utilisant le même terme : « He was pissing me off », littéralement « il m’évacuait de sa vessie », ce qui veut dire « il m’indisposait gravement, j’en étais vivement contrarié ». En globish, « he was getting me very angry at him ».

« Piss off ! », assez voisin de « fuck off » (comme si l’on pouvait faire les deux simultanément ?!), pour « go away, leave me alone ».

La partie de l’anatomie sur laquelle nous sommes assis, et qui voit l’une de ses fonctions consacrées à la matière que nous venons de traiter, se nomme « ass » en américain de la rue, et plus normalement « arse » en anglais d’Angleterre. En langue correcte « ass » veut dire « âne » au propre pour le quadrupède, comme au figuré pour l’humain. Le même animal peut se voir appeler aussi « donkey », et aux Etats Unis « burro » pour la version redevenue sauvage et qui portait jadis le barda des chercheurs d’or. C’est une acclimatation du mot espagnol, lui-même transmis chez nous à partir de son équivalent « borrico » pour devenir nos « bourrique » et « bourricot ».

« Kiss my ass », évocateur de la cérémonie de « Fanny » si bien racontée par Marcel Pagnol dans « la gloire de mon père », où les victimes d’un sanglant échec à la pétanque doivent dévotement baiser de leurs lèvres humiliées la figuration peinte d’un postérieur généreux (« fanny », en anglais, veut aussi dire « séant »). Bref, « kiss my ass » est une invitation à une pratique jadis injustement reprochées aux Templiers lors de leur procès, et veut surtout dire « va te faire aimer.. »

Moins abrupte, la réplique « you can kiss my ass » n’en est pas trop distante, et annonce une rébellion déclarée face à une requête abusive. « Chéri, tu devrais faire la vaisselle… Réponse :you can kiss my ass ». Effet conjugal garanti, même si vous traduisez exactement en français…

« Up your ass » recommande une intromission par un canal très intime, et veut dire la même chose que ce que nous venons de présenter. Souvent édulcoré en « up yours », surtout en Grande Bretagne, en traduction littérale « introduis-le dans le tien… ». Avec d’autres versions comme « stuff yourself » (« farcis-toi toi-même »), raccourci par beaucoup en « stuff it » («veux-tu bien t’en servir comme farce »), ou encore « get stuffed ». Enfin, en version encore plus amoindrie « shove it », expression qui aurait fait il y a peu la réputation d’une aspirante first lady aux Etats Unis, quand elle l’aurait adressée à des journalistes : en français, quelque chose du genre « vous pouvez vous le mettre où je pense… »

Existe aussi le « pain in the ass », à l’origine de douleurs que la médecine appelle « proctalgies », et qui en français serait simplement un ou une « casse glandes génitales masculines ». « Pain in the neck » est la version polie et acceptable, avec le clin d’œil nécessaire ; en français « il me donne des douleurs cervicales ».

A ne pas oublier non plus la méthode d’animation des équipes connue sous l’acronyme « KITA », pour « kick in the ass », en français raffiné « postéropédie ». Evidemment, pour propulser vers l’avant, les coups de pied dans l’arrière sont plus préconisés que les coups de poing dans l’estomac.

Enfin, la plus célèbre des expressions dérivées de « ass » est sans conteste l’insulte « asshole », qui ramène son destinataire au rang de pot d’échappement anatomique, à l’extrémité inférieure du tube digestif. Elle est équivalente de celle que le français a retenue en un petit mot de trois lettres célébré dans une charmante chanson tardive de Georges Brassens : celui-ci proviendrait pour nous de l’époque où notre langue attribuait au lapin (« conil ») une ressemblance avec le précieux organe féminin externe considéré plus proche du chat maintenant . « He is a real asshole = c’est un vrai c.. ».

Les Britanniques affectionnent "bugger", dont la traduction exacte serait pour nous "bougre", dont il est dérivé, mais qui a perdu bien de sa vigueur de ce côté ci du Pas de Calais. Il se dit que l'un, et donc l'autre, seraient une déformation de "bulgare", épithète qui aurait été appliqué aux hérétiques albigeois pendant les croisades contre les Cathares. Cette réligion était aussi présente dans cette zone de l'Europe orientale, et le terme serait devenu synonyme de "sodomite": les Cathares étaient supposés avoir une préférence pour ce modèle de rapport, considéré comme criminel à l'époque. "Bugger" a conservé ce sens en anglais du Royaume Uni, et s'est généralisé à un insulte pesante, avec un verbe associé: "don't bugger me", et aussi "bugger off.." ("va te faire f...")

Au registre des insultes, n’oublions pas « bastard », techniquement « enfant illégitime, adultérin, … », réservé d’habitude à celui qui a fait, pour des raisons souvent égoïstes, quelque chose qui ne me plaît pas du tout.

Il n’est pas très distant du célébrissime « son of a bitch », couramment appliqué au détenteur de l’autorité, surtout s’il est connu pour un caractère peu accommodant. « Fils de chienne » au départ étymologique, il est devenu « fils de p…éripatéticienne » par une dérive du vocabulaire que connaissent toutes les langues. A ne surtout pas utiliser, même dans sa forme pour petite fille « son of a gun », ou dans sa version civilisée par acronyme « SOB ». Celle-ci ne doit pas être confondue avec « sob », qui veut dire sanglot. Si votre patron anglo-saxon vous remet en place quand vous lui réclamez une augmentation de salaire en lui racontant les malheurs de votre exiguïté financière, il pourrait vous dire « come on, you are now giving me the sob piece » : ce ne veut pas dire « tu me donnes le récital du fils de prostituée », mais « tu me donnes le chapitre des sanglots », fréquent dans les feuilletons pour ménagères attendries. « Sob » se traduit par « sanglots, sangloter, pleurer à chaudes larmes » et ne figure pas dans les 1 500 mots du globish où les mots « tear » et « cry » sont largement suffisants)

Evidemment, SOB ne saurait s’appliquer à la gente féminine, chez laquelle n’existe pas, non plus de « daughter of a bitch ». Les Anglophones, et en particulier les Américains se contentent de « bitch » sans plus d’ornement, moins inacceptable pour certains que le SOB ci dessus : il s’applique à une femme pénible, n’oubliant jamais de se plaindre ou de se montrer désagréable par ses instructions ou ses récriminations. « Xanthippe, Socrates’ wife, was a real bitch ».

Pour nos rares compagnes autoritaires, agressives et créatrices de conflits inutiles, le mot « cunt », descriptif de leur partie souvent considérée comme la plus précieuse :
"she is a cunt !" (Extrêmement insupportable et outrageant, impossible à conjuguer à la deuxième personne du verbe). Contrairement au français, le terme ne s’applique pas aux hommes. En revanche, et paradoxalement, son équivalent en vocabulaire, « pussy » (littéralement « minette »), ne s’applique pas aux femmes. "He is just a pussy" qualifiera un homme faible, dépourvu de vigueur et de courage, une lavette.

Le même organe peut aussi se trouver désigné par « snatch », mot qui par ailleurs, comme verbe, signifie « prendre de force, arracher, voler ». D’où le célèbre toast horriblement macho « let me drink to all the kisses I snatched, and to all the snatches I kissed ». Totalement interdit pour vous.

« Twat » décrit physiquement la même chose, et s’applique au figuré : « she is a twat », pour une femme plus agressive et plus autoritaire qu’elle ne devrait l’être. Vraiment à ne pas utiliser.

Tout ce qui a trait à la reproduction de l’espèce inspirant l’expression triviale, les parties masculines n’ont pas été oubliées, naturellement. Un mot latin voulant dire « sac », implicitement de cuir, a dérivé pour donner le français « couille » avec le sens que nous savons, mais aussi, anciennement avec celui de "capuchon dans la robe du moine". Celui-ci est le seul qu’il ait conservé en anglais, où il est devenu « cowl », voisin du nôtre par la prononciation plus que par l’orthographe. Pour les glandes dont l’ablation fut le supplice d’Abélard, les anglophones utilisent habituellement « balls ». D’où le dicton que vous pouvez répéter aux amis qui rendent les dîners irrespirables en les mobilisant pour raconter comment le fer cinq les a sortis d’affaire au trou numéro sept : « old golfers never die, they just lose their balls ».

Tout l’éventail des expressions universelles se retrouve autour de ce vocable. « He’s got a real pair of balls » (« il en a une sacrée paire », ne se traduit au féminin que dans des cas exceptionnels, Madame Thatcher par exemple). « He’s got big balls » pour un homme aventureux, courageux, téméraire. « Ball buster » pour celui qui vous les casse, etc,..

L’appendice génito-urinaire masculin a, comme on pourrait le deviner, une place de choix, avec d’innombrables substantifs pour y faire référence, et à combiner avec d’autres mots pour en faire des insultes. « Dick » peut donner naissance à « dickhead », quelque chose comme « tête de nœud », pas beau du tout. C'est par ailleurs curieusement le diminutif affectueux de « Richard » : vous imaginez quelqu’un vous surnommant «Zeb » pour la raison que vous vous prénommez "Sébastien"?

« Cock » est toujours le mari de la poule, celui qui a chanté trois fois pour culpabiliser Simon Pierre ; mais c’est aussi l’instrument en question, en même temps que l’organe d’une arme à feu que nous appelons en français le « chien », et que le tireur met en position verticale pour tirer le coup. Les Anglais l’utilisent volontiers, en particulier dans le terme « cock-up » pour désigner une erreur stupide. « Prick » a à peu près le même sens.

Il a surtout donné l’une des insultes les plus violentes du vocabulaire angloricain : « cocksucker », littéralement « adepte passif de la fellation ». Plus exactement « salopard, de la pire espèce parce que pas forcément stupide, mais malfaisant et agressif sans motif ». La totale serait donc : « you fucking cocksucker, you are an unadulterated motherfucker ». Avec ce genre d’appréciation, vous vous feriez un ennemi pour la vie et passeriez instantanément pour un personnage à la langue tellement inconvenante qu’il faut à tout prix en éviter la fréquentation.

« Fart », pour les flatulences que laisse parfois échapper le gros intestin, est assez technique, et ne prend une connotation discrètement vulgaire que dans des expressions comme « he is an old fart », pas vraiment méchante, et s’appliquant normalement à des personnes plus âgées que moi. « You are just a young fart » sera réservé à de jeunes gens qui ne respecteraient pas spontanément mes tempes argentées.

Enfin, dans un pays qui affirme sa confiance en Dieu jusque sur ses billets de banque, il est normal de voir apparaître le tout puissant, directement ou indirectement, dans quelques expressions épicées.

« Damn », du verbe voulant dire « damner, condamner aux flammes éternelles » est acceptable pour l’expression du dépit. «God damn it! » est plus violent. « God damn you! » n’est vraiment pas aimable…

Mais au total, au terme de cette longue énumération incomplète, il faut admettre que les ressources de l’angloricain dans ce registre n’ont ni la variété ni la richesse de ce que nous connaissons autour de la Méditerranée. Néanmoins, et même si votre français abonde d’expressions profanes imagées ou spectaculaires, vous vous abstiendrez de toute dérive de ce genre quand vous vous exprimerez en globish ; et vous vous contenterez de sourire intérieurement avec indulgence si l’un de vos interlocuteurs, dans le feu de l’action, en laisse un jour échapper une. Le but de cet article n’était que de vous documenter.

Ceux qui lisent encore l'anglais trouveront tous les compléments dans l'article proposé par l'encyclopédie en ligne sur internet Wikipedia. Adresse du sujet: "http://en.wikipedia.org/wiki/Profanity#Profane_words_with_multiple_meanings"

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Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish est un cours en auto-apprentissage facile à utiliser tout autant sur un ordinateur que sur n’importe quel téléphone portable muni d’une connexion à Internet. Pour l’utiliser, il vous faut être capable de lire et comprendre les 35 mots les plus communs en anglais, et donc repris en globish (les tests ont montré que ceux qui avaient quitté l’école le plus tôt possible maîtrisaient 850 mots d’anglais, ne serait-ce que parce que nous les utilisons dans le quotidien du français). Dès que vous pensez en dominer plus que 350, vous pouvez débuter au niveau que choisirez, en rapport avec votre capacité.
Les deux premières leçons vous sont offertes gratuitement  sur tout ordinateur muni d’un accès à internet.
En travaillant exclusivement en globish, vous pouvez rapidement apprendre la grammaire, et des mots nouveaux, avec leur prononciation, dans le cadre d’une histoire contextuelle. L’apprenant qui arrive au terme de Globish IN Globish devrait se trouver parfaitement à l’aise du niveaux B1-B2 attribués par le « Common European Framework of Reference for Languages » (CEFR).

Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish is an extensive self-study course in Globish that is easy to use on either any standard computer with Internet capability. To use it you must be able to read the most-common 350 words in Globish/English. Then you can begin at any point that matches your ability. Try the first two lessons now, for free, on either your mobile phone or on a computer that has Internet.
By working only in Globish, you can quickly learn both grammar, and new words with pronunciation, in a story context. The student who completes Globish IN Globish should be quite capable at B1-B2 (English) levels given by the Common European Framework of Reference for Languages (CEFR).

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