La chaîne de télévision France 3 diffusait le 15 décembre, sous la conduite de Franz-Olivier Giesbert, une très intéressante émission intitulée « la langue française a t’elle encore un avenir? ». La conclusion du débat était optimiste, et appuyée sur des raisonnements ou observations avancées par des sommités trop nombreuses pour être ici toutes énumérées. Claude Hagège y rivalisait de brio avec Alain Rey et Erik Orsenna. Ce dernier, élu à l’Académie Française à tout juste 51 ans, devait déclarer, en parlant de l’anglais contemporain parlé partout dans le monde : « c’est une technique, c’est un outil, ce n’est plus une langue. Je serais la langue anglaise, je ferais un procès pour mauvaise appellation. C’est l’outil de la globalisation. On peut l’appeler « globish » plutôt qu’anglais ».
Tant en substance qu’en formulation, on croirait trouver une citation extraite du livre « don’t speak English, parlez globish ».
Peu auparavant, Franz-Olivier Giesbert avait aussi, résumant d’autres propos, souligné que « l’anglo-américain est anglicide ». Autre thèse défendue dans le même livre.
L’idée fait allègrement son chemin, merci Messieurs de l’endosser ainsi.