Un tiers de page consacré au Globish dans le Figaro Magazine du 29 janvier 2005, en page 46, à la signature de Philippe Doucet. Le journaliste a bien lu le livre et en redonne les concepts essentiels. Il semble aussi y avoir pris du plaisir, puisqu'il le qualifie de "aussi érudit qu'hilarant". Eh oui! Pour convaincre, il n'est pas nécessaire de faire ennuyeux. Il a également bien saisi l'incidence favorable que la généralisation du globish aura, par ricochet, sur la situation du français et sur son positionnement. Il cite l'auteur, Jean-Paul Nerrière, à propos de l'impact négatif du globish sur la diffusion mondiale de l'anglais: "si j'avais osé faire la même chose sur notre langue, on m'aurait immédiatement surnommé le "Ravaillac du français". Effectivement, recommander pour le français une destinée mondiale, globale, au prix d'une limitation à 1500 mots, et à une grammaire simplifiée, engendrerait immédiatement une légitime levée de boucliers. Admettons donc que ce qui nuirait ainsi à l'anglais ne pourrait que servir la cause de la francophonie.